Lettre de Mutation

Le 29/11/39 à 20h50.

Altan Milburn : Prenez place.
Altan Milburn : Bien ! Cette réunion se veut formel et destiné à parler de la gestion de la sécurité du bal qui vous incombait, Lieutenant Fabre.
Altan Milburn : Une déconvenue pour notre unité et dont nous risquons d'entendre parler un moment.
Altan Milburn : Nous avons avec le Lieutenant Finegann et quelques gardes présents ce soir-là, analysé ce qui avait été ordonné, en prenant en compte la situation d'alerte dans laquelle le groupe présent devait se trouver suite au message que je vous ai adressé.
Altan Milburn : Toutefois, avant de rendre un verdict sur votre gestion de la soirée, comme vous l'avez fait pour moi au sujet du dossier, je voudrais vous entendre justifier et défendre vos choix, Fabre.
Altan Milburn : Entendu ?
Reed Fabre : Compris, Capitaine.
Altan Milburn : Pourquoi avoir demandé à Mignon, une recrue, de vous assister dans la tâche la plus délicate qu'était la surveillance de la caisse ?
Altan Milburn : Et non quelqu'un d'un peu plus expérimenté.
Reed Fabre : J'avais demandé premièrement à Mignon et Lacroix de rester non loin. Je préférais avoir des personnes expérimentées aux entrées pour fouiller les arrivants et assurer une sécurité là aussi.
Altan Milburn : Vous avez donc jugé que le risque premier venait des potentiels participants ?
Reed Fabre : J'ai jugé en effet que les fouilles de tous les participants dont nos malfaiteurs devaient être assurées par une équipe expérimentée oui.
Altan Milburn : Les organisateurs ont également été fouillé donc ?
Reed Fabre : J'avais demandé à ce que cela soit fait. J'ai vu le roi se faire fouiller, de mémoire la dame mais pas Eroedon. Il était absent la majorité du temps.
Altan Milburn : Ce qui lui aurait permis de s'infiltrer à un moment avec une dague.
Reed Fabre : En effet.
Altan Milburn : Qui était à la fouille, donc ? Cullen, Rosseau, Anron ... ?
Reed Fabre : En effet. J'ai demandé à Asran d'assurer la surveillance aussi. *hoche doucement* Anron nous aura quitté bien rapidement alors qu'il était chargé des fouilles, des obligeances je gage.
Altan Milburn : Il semble que la caisse ait été déplacé après la vente dans le but d'y faire un recompte de la somme. C'est bien ça ?
Reed Fabre : En effet, j'avais eu un doute concernant le premier déplacement de la caisse mais j'y suis resté fixé tout le long, les mains dessus.
Altan Milburn : Les déplacements ont-ils bien été annoncé sur notre fréquence pour que les gardes sachent où vous vous trouviez ?
Reed Fabre : Nullement. J'ai donné l'ordre à l'Oral et j'avais demandé ensuite aux gardes de se rassembler pour les enchères.
Reed Fabre : Et ainsi éviter de devoir couvrir un trop grand périmètre.
Reed Fabre : Sur le communicateur dans un second temps, donc.
Altan Milburn : Y compris celui où vous vous êtes isolé avec les organisateurs et la caisse ?
Reed Fabre : J'ai exprimé encore une fois à l'oral que nous nous éloignons oui. Mignon m'aura suivi en surveillant les mouvements de tous. Mais la dernière enchère ayant encore lieu, j'ai pris bon de laisser des gardes la surveiller.
Altan Milburn : Vous vous êtes donc retrouvé isolé des Gardes et surtout hors de ligne de vue de quiconque, cela ne vous a pas inquiété ?
Reed Fabre : Sur le moment je me trouvais seul avec Mignon et Eroedon. Je pensais pouvoir gérer cela aisément, un excès de confiance pitoyable de ma part.
Altan Milburn : En temps normal, beaucoup l'aurait cru également. Je pense.
Altan Milburn : Vous avez pendant la surveillance juste après l'enchère accepté un verre à boire, est-ce exact ?
Reed Fabre : En effet dans mon verre que j'avais depuis le début des enchères.
Altan Milburn : On vous a donc servit quelques choses d'autre d'une bouteille proposé par ... Eroedon ?
Reed Fabre : Il me semble que c'était l'autre homme dont je n'ai pas le nom.
Reed Fabre : Mais avec encouragement de Eroedon oui.
Altan Milburn : Une autre organisateur donc.
Altan Milburn : De l'alcool ?
Altan Milburn : Du moins, vous pensiez.
Reed Fabre : C'est ce que j'ai cru oui, mais la dague est venue juste après.
Reed Fabre : Du coup j'ignore si le verre était empoisonné ou la dague, sans doute les deux.
Altan Milburn : Je suppose que vous n'aviez jamais été empoisonné auparavant ainsi.
Reed Fabre : Je n'avais jamais été confronté à ce genre de situation ni même à de l'Aconit non.
Reed Fabre : Ni même de poison en général.
Altan Milburn : Lumière nous en préserve ... vous avez eu beaucoup de chance, d'ailleurs.
Reed Fabre : C'est ce qu'Asran m'avait dit.
Altan Milburn : Finegann, avez-vous des questions ?
Leyra Finegann : Asran à su bien réagir tout en gérant la troupe, oui... Non, vous avez fait le tour, Capitaine.
Altan Milburn : Un commentaire sur votre gestion globale de l'évènement, Fabre ?
Leyra Finegann : Oh si... Pourquoi s'être isolé alors que les enchères n'étaient pas terminées manifestement ?
Reed Fabre : J'ai eu un doute concernant le comportement de Eroedon et une de ses exigences en début de Bal.
Altan Milburn : Laquelle ?
Reed Fabre : Il tenait à ce que la caisse soit placée sur une caisse en particulier et non une autre. J'ai pensé à un faux fond ou encore un moyen de glisser l'argent dans une autre caisse.
Reed Fabre : J'ai donc voulu réitérer en tenant la caisse contre moi, vérifier ma théorie et en même temps recompter les dorées dedans.
Altan Milburn : Au final, ce n'était rien.
Leyra Finegann : Avec Eroedon dans les pattes ?
Altan Milburn : C'est vous qui recomptiez ?
Reed Fabre : Et pour le commentaire, je dirais que malgré mes précautions, j'ai été dupé par des choses auxquels je n'avais pas été préparé, je ne pensais pas pouvoir l'être et que mon manque de confiance en l'esprit tordu de ces malfrats a coûté cher.
Reed Fabre : C'est moi qui touchait à la caisse et l'argent, seulement moi.
Altan Milburn : Mais du coup, l'idée de recompter, elle est venue de vous ?
Reed Fabre : En effet.
Altan Milburn : Avant la fin de l'enchère ?
Reed Fabre : Il voulait recompter aussi. J'ai accédé à cette demande avec ce doute et cette insistance qu'avait Eroedon de vouloir "laisser le coffre sur la caisse". Je gage que c'était là une fourberie pour m'occuper l'esprit.
Reed Fabre : Il l'a dit par trois ou quatre fois au début du bal et s'en est assuré encore une fois lors du premier déplacement.
Altan Milburn : Peut-être que oui et qu'il est passé à un autre plan pour se débarrasser de vous.
Reed Fabre : Pourtant, je m'étonne toujours de l'Aconit. C'est un choix audacieux tout de même.
Altan Milburn : C'est délicat, oui.
Leyra Finegann : Il s'agit d'un poison dangereux et mortel pour l'homme, causant ce qui ressemble à une paralysie. Le choix n'est pas nécessairement mauvais... Même si Asran a supposé l'idée qu'un du groupe soit un worgen...
Reed Fabre : Ou que la cible était le capitaine.
Reed Fabre : comme vous me l'aviez signifié dans votre lettre, Capitaine.
Altan Milburn : C'est un peu hasardeux de supposer. Oui, c'était ma théorie, je me demande si Eroedon n'est pas au courant pour mon cas.
Altan Milburn : Sans en être certain, il fréquentait Livingstone et pourrait l'avoir appris de là.
Reed Fabre : Il était en contact avec Livingstone donc c'est possible oui.
Reed Fabre : Ma lui-même a pu avoir un worgen de son équipe. Mais c'est alors quelqu'un qui n'était pas présent lors de mon empoisonnement.
Reed Fabre : Il me semble qu'il aurait mal réagit au poison lui-aussi ? Non ?
Altan Milburn : Comment ça ?
Reed Fabre : L'odeur de l'Aconit ne fait pas suffoquer ?
Altan Milburn : Si, si.
Reed Fabre : Donc les deux hommes proches de Mignon et moi n'étaient pas des worgens.
Altan Milburn : Hm.
Leyra Finegann : Cela dépend... Il est possible d'utiliser de la cire pour empêcher l'odeur de sortir d'une fiole.
Altan Milburn : Dans un fourreau bien fermé, peut-être ?
Leyra Finegann : Ou plus simplement, avoir un fourreau hermétique qu'on scelle de cire, oui.
Reed Fabre : Possible. Il pourrait être bon de vérifier si la Dame et le Roi n'en sont pas.
Reed Fabre : Sait-on jamais
Leyra Finegann : J'ai déjà utilisé ce genre d'artifice...
Altan Milburn : Bien. En tout cas, Lieutenant, je suis navré de vous dire que vous avez été négligeant dans votre gestion de la sécurité.
Altan Milburn : Et négligeant dans votre devoir. Je ne comprends pas à quel moment vous avez pu penser qu'il était une bonne idée d'accepter de boire un verre servit par ce scélérat.
Altan Milburn : Alors que vous étiez en service, supposé en alerte ... et hors de vue du reste de la troupe.
Altan Milburn : Une négligence dont nous faisons les frais, hélas. Et pour lequel vous écoperez d'un blâme.
Altan Milburn : Toutefois, vous restez au sein des officiers, le plus récent arrivant et si personne ne peut dire ici que vous faites un mauvais travail, mais il suffit d'une erreur parfois.
Altan Milburn : J'ai la conviction que vous saurez rapidement faire disparaitre cette tache de votre dossier en vous montrant plus prudent à l'avenir. Nous apprenons tous de nos erreurs et c'est ainsi que notre unité progresse.
Altan Milburn : A l'image de Finegann dont l'acharnement fit disparaitre un blâme de son dossier et qui siège aujourd'hui en tant qu'Officier.
Altan Milburn : Est-ce que quelqu'un a quelques choses à ajouter ?
Reed Fabre : J'en suis certain que je saurai suivre une conduite aussi exemplaire que la sienne Capitaine. Je ne vous défaillirai pas.
Altan Milburn : Finegann ? Une remarque peut-être ?
Leyra Finegann : Aucune, Capitaine.
Altan Milburn : Avez-vous l'un ou l'autre d'autres sujets que vous souhaiteriez aborder pendant que nous sommes tous les trois réunis ?
Reed Fabre : Nullement, Capitaine.
Altan Milburn : Alors, je vous laisse disposer.